Un politicie nigérien a déclaré que les relations entre le Niger et le Nigeria devraient être fondées sur la fraternité et le bon voisinage

 Oumar Ansari, un cadre du Parti (RDR) au Niger, a souligné que le Niger et le Nigeria sont comme des frères, comme leurs noms l’indiquent, étant tous deux dérivés du fleuve Niger. Ils partagent une longue frontière, un espace démographique commun au nord du Nigeria et au sud du Niger, et des intérêts économiques communs. Il a souligné que le Niger importe de l’électricité du Nigeria.

Le politicien nigérien a insisté, dans une déclaration exclusive à “Afro News 24”, sur le fait que les relations entre le Niger et le Nigeria ne doivent être fondées que sur la fraternité et le bon voisinage. Il a poursuivi en disant : “Cependant, les tempêtes politiques soufflent parfois contre les voiles des peuples de la région ; c’est ce qui s’est passé au Niger l’année dernière avec le coup d’État contre le président déchu Mohamed Bazoum, suivi des événements et des condamnations internationales, en tête desquelles la CEDEAO, dont le Nigeria assurait la présidence tournante au moment du coup d’État. En tant que géant de la CEDEAO, le Nigeria a été à l’avant-garde de ces condamnations et menaces. La CEDEAO a publié un communiqué suspendant la membre du Niger, fermant les frontières, menaçant d’intervenir militairement, coupant l’approvisionnement en électricité du peuple nigérien et exigeant que le conseil militaire restaure l’ordre constitutionnel dans le pays et libère le président déchu”.

Alansari a considéré que tout cela était perçu par le peuple nigérien comme une rupture qui ne devrait pas se produire entre deux pays frères, simplement en raison de changements politiques.

Il a souligné qu’après des mois de cette rupture, la CEDEAO a levé les sanctions contre le Niger et que les relations ont repris presque comme avant la crise, notamment en matière de sécurité; Le chef d’état-major nigérian s’est rendu au Niger il y a quelques mois et les deux parties ont discuté d’un accord sur les questions de sécurité communes, telles que la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, ainsi que la protection des frontières entre les deux pays.

Il a déclaré : “Cependant, il y a deux jours, un oléoduc transportant le pétrole brut du Niger vers le Bénin a explosé dans la région de Dosou, près de la frontière nigériane, ce qui a poussé les autorités nigériennes à accuser le gouvernement nigérian d’abriter des bases françaises et certains partisans du régime déchu pour déstabiliser le Niger. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu l’attaque contre l’oléoduc.” Il a ajouté : “Cependant, le ministère des Affaires étrangères nigérian a publié un communiqué rejetant les allégations et les accusations formulées par les autorités de fait au Niger, condamnant l’acte terroriste et présentant ses condoléances au Niger, gouvernement et peuple. Il a également affirmé qu’il restait engagé dans l’accord de lutte contre le terrorisme et de sécurisation des frontières”.

Oumar Alansari a souligné que le peuple nigérien craint une escalade des autorités de fait contre le Nigeria, ce qui pourrait entraîner la fermeture des frontières, comme cela s’est produit avec le Bénin. Il a souligné à cet égard que le Niger étant un pays enclavé, toute intensification des tensions et toute fermeture des frontières aggraveraient la souffrance du peuple en raison de la hausse des prix des produits de base et de la détérioration de la situation économique et sociale.

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